La charge mentale n’est pas l’apanage des femmes : potentiellement, elle touche les enfants, les hommes, les célibataires, les couples sans enfant…
Après avoir vu en quoi elle est un problème sociétal, nous réserverons notre attention à la charge mentale des femmes car elles occupent une place centrale dans la perspective du changement sociétal auquel nous aspirons.
Aujourd’hui, plus que jamais, les femmes agissent dans le monde en dessous de leur potentiel. Pour beaucoup, leur action est entravée par un conditionnement qu’elles activent à leur insu : l’identité de la ménagère.
Cette identité les incite à éduquer en fonction d’une vision de l’enfant démentie par les recherches récentes : aujourd’hui, on sait que les enfants sont capables et ont besoin d’être émancipés le plus tôt possible. Or, ce besoin se heurte à celui des femmes de prouver qu’elles sont de bonnes mères en assumant à elles seules la vie du foyer et en faisant tout pour tout le monde.
Résultat : beaucoup de femmes brident leurs ambitions, se résignent et acceptent des jobs sous-qualifiés, négligent leur propre épanouissement, tandis qu’à la maison, elles sont en colère et entravent l’émancipation de leurs enfants (et de ce fait, leur propre émancipation).
De plus, les femmes sont plus sensibles aux enjeux de la société, de la fragilisation des écosystèmes, des menaces climatiques et sociales. Ce qui amplifie encore leur mal-être.
Encourager les femmes à s’émanciper en neutralisant leur charge mentale, c’est contribuer au bien-être de tous et au changement de mentalité radical dont les individus, la société et le vivant ont besoin pour traverser ce qui nous attend.
Patricia Mignone nous propose un atelier – conférence afin de mieux comprendre et détricoter ce processus et d’ensemble identifier des pistes de changement.
Lieu : L’Etable d’Hôtes, à Virginal
Heure : 20H (accueil et bar/soupe dès 19H15)
Nos chefs en herbe vous proposent une soupe avant la conférence, pour 5 EUR, sur réservation !
PAF : au chapeau, en conscience
Possibilité de co-voiturage : annonce sur notre canal public telegram